Celestia, simulateur spatial open source
Mon coup de coeur du moment va à un logiciel que j’ai découvert au hasard de mes pérégrinations sur wikipedia : j’ai nommé Celestia.
Initialement, c’est l’oeuvre d’un seul homme, Chris Laurel, qui désirait mettre à disposition de tous les dernières informations en matière d’astronomie. Le résultat, c’est un logiciel en 3D « temps réel », gratuit, téléchargeable sur internet, dont les nombreuses extensions reflètent bien la qualité du produit
Peut-être qu’au départ, on ne pouvait voyager « que » dans le système solaire – ce qui en soit est une vraie prouesse déjà – mais il est bien entendu possible de voyager jusque dans les constellations connues et, même si nos connaissances sur elles sont pour le moment très limitées, jusqu’aux galaxies les plus lointaines !
Tout ceci se fait de manière assez naturelle, à la souris (un « pointe-et-clique-où-je-veux-aller » très intuitif) et à l’aide de quelques touches du clavier (J pour inverser le temps, K et L pour maitriser la vitesse du temps, etc.). On voyage à des vitesses hypra-luminiques, c’est hallucinant. Je fais le pari que vous serez un brin ému lors de votre première vision de notre Voie Lactée vu depuis une galaxie proche. Ensuite, libre à vous d’aller où bon vous semble : la base de données d’objets célestes par défaut est assez hallucinante.
Et si ça ne suffit pas, il suffira d’installer une extension…
Le logiciel est bien entendu parfaitement configurable.
Si votre machine vous le permet, optez directement pour une résolution haute et l’anti-aliasing, toutes options à fond, décrochage de machoire garanti ! Parmi les options graphiques intéressantes, il est possible d’afficher les dessins des constellations… Et c’est super instructif ! Vous remarquerez les différences entre l’hémisphère nord, si familière, et l’hémisphère sud, moins connue mais qui réserve quelques surprises.
Petit fait intéressant : toutes les constellations que l’on voit, forment en fait une « boule » tout autour de notre système solaire… et à l’échelle de l’univers, autant dire qu’on ne voit rien du tout de chez nous : juste un bout de notre Voie Lactée tout au plus !
Un autre truc marrant à faire, en voyageant de galaxie en galaxie au milieu de ce noir si particulier où il n’y a pas de matière ou le moindre astéroïde, c’est de se mettre au milieu de nulle part et d’augmenter la « luminosité » (la magnitude) de l’univers. Toutes les galaxies même très lointaines s’affichent alors. Vu la miriade que vous en verrez, considérant la taille gigantesque de l’univers, vous trouverez probablement la réponse à la question qui vous titille tous : « Sommes-nous seuls dans ce vaste univers ? ». Nul doute que cet étonnant logiciel vous apprendra des trucs… astronomiques…