Google sort de sa tanière avec Google Drive et propose 5 Go gratuits
Le très attendu service Google Drive a enfin fait son apparition aujourd’hui : il s’agit d’un service de stockage en ligne pour vos fichiers, complètement intégré à Google Documents.
D’un point de vue ergonomie, Google veut clairement se positionner contre Dropbox (avec l’intégration au système de fichier de votre poste via un client), mais Google Drive est également une suite bureautique collaborative.
Google Drive offre 5 Go d’espace de stockage gratuits (là où Dropbox n’en propose que 2).
Presque 30 formats de fichiers sont supportés par Google Drive. On peut notamment citer les suivants :
- Microsoft Word (.DOC et .DOCX), Microsoft Excel (.XLS et .XLSX), et Microsoft PowerPoint (.PPT et .PPTX)
- Adobe Portable Document Format (.PDF)
- Apple Pages (.PAGES)
- Adobe Illustrator (.AI) et Adobe Photoshop (.PSD)
- Tagged Image File Format (.TIFF)
- Autodesk AutoCad (.DXF)
- Scalable Vector Graphics (.SVG)
- PostScript (.EPS, .PS)
- TrueType (.TTF)
- XML Paper Specification (.XPS)
- fichiers d’archivage (.ZIP et .RAR)
- fichiers images (.JPEG, etc.)
Bien entendu, il est également possible d’y uploader des fichiers avec des formats « non supportés » : ils seront simplement non éditables / visualisables en ligne via les applications Google Documents.
Pour l’instant, des applications pour Windows / Mac OS et Android sont déjà disponibles : les applications iPhone / iPad devraient suivre d’ici à quelques semaines. Le grand manquant à l’appel est le client pour linux. Pour l’instant, Google n’a pas communiqué sur sa disponibilité : en attendant les linuxiens devront donc se contenter de l’interface web (sic).
La bonne nouvelle est que Google Drive est une plate-forme ouverte, et qu’un SDK est disponible pour les développeurs : cela donnera peut-être des idées.
J’ai installé le client pour Windows sur un de mes postes : après une installation très simple, un écran de connexion vous sera proposé, puis 2 étapes rapides de configuration.
Il est possible d’aller dans une page proposant des paramètres avancées : on peut notamment y choisir le dossier local qui servira pour la synchronisation, ou encore la sélection par dossier.
Pour ceux à qui les 5 Go gratuits ne suffiraient pas, il est bien sûr possible d’acheter de l’espace supplémentaire : il est possible d’aller jusquà 16 To !
Vous pouvez prétendre à 25 Go pour 2,49$ par mois, ou encore 100 Go pour 4,99$ mensuels.
A noter que cet espace supplémentaire sera partagé avec Picasa Web Albums.
En dehors de l’emballement du début (c’est nouveau, c’est geek, il faut l’utiliser !), il faudra vérifier son utilisation au quotidien à long terme en terme d’ergonomie, de vitesse et de productivité. Je l’ai simplement installé et testé une quinzaine de minutes, et pour le moment ma préférence va toujours à Dropbox.
Juste comme ça, je suis curieux d’attendre la sortie d’Octopus de VMware.
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