wOueb by Romain DECKER / Another IT Guy Blog

La semaine dernière, Microsoft a sorti en version Live Photosynth, un outil qui permet de recréer un environnement 3D complet à partir de photos en 2D, ou plutôt à partir d’une collection de photos.
En regroupant un ensemble de photos présentant une scène vue à partir d’angles différents, Photosynth est capable de reconstituer un environnement en 3D « fil de fer ».

Le résultat final est un univers 3D dans lequel les photos sont imbriquées, et les éléments manquant définis avec des points de couleurs : il est possible de se « déplacer » dans cet univers avec le clavier, ou la souris.
Une des options permet également d’afficher l’emplacement des caméras/appareils photos : le passage de la souris sur l’un ou l’autre permet de voir l’angle de prise de vue sous forme de cône.

Cependant, au niveau des pré-requis, c’est la même blague que pour Virtual Earth 3D :

• Operating System : Only Windows XP SP2 and Windows Vista RC1 or later are supported at this time,
• Browser : IE6 or IE7,
• Memory : 256 MB of memory is a bare minimum; 1 GB is recommended.

En dehors de ces limitations, je trouve cette démonstration de force assez bluffante, un peu dans le style de Riya.
Travaillant dans l’informatique, j’essaye de m’imaginer ce que ça représente en terme de puissance de calcul, comment le système a été conçu et développé.

Malheureusement, seules quatres démonstrations techniques sont disponibles pour le moment, l’application n’est pas encore ouverte aux utilisateurs.

Vous trouverez plus d’infos sur le blog officiel.

Profitant d’une semaine en déplacement à Paris, je suis allé lundi dernier à un apéro cocktail à la première présentation Microsoft Hardware dans les locaux de Microsoft, Paris 7ème. Présentée par Cyril, Chef de Produits PC Hardware chez Microsoft, la présentation a débuté sur un bref rappel historique : Microsoft a commencé à fabriquer des souris dans les années 1980, pour permettre d’utiliser pleinement toutes les fonctionnalités de Word 1.0.
Depuis, Microsoft a pleinement contribué à l’évolution de toutes les fonctionnalités connues : molette de défilement, bluetooth, station de rechargement, design ergonomique, etc.

La présentation a continué sur les nouveautés 2006/2007, dont je parle un peu plus bas dans l’article.

(suite…)

Au courant du printemps, je faisais part d’une expérimentation d’une nouvelle technologie sans fil pré-wimax : Canopy de Motorola.
Les tests sont finis depuis deux mois désormais, et un article sur Freenews en parle. Par ailleurs, vous trouverez le retour d’expérience complet (format pdf) sur le site de l’ADEC.

Mon coup de coeur du moment va à un logiciel que j’ai découvert au hasard de mes pérégrinations sur wikipedia : j’ai nommé Celestia.

Initialement, c’est l’oeuvre d’un seul homme, Chris Laurel, qui désirait mettre à disposition de tous les dernières informations en matière d’astronomie. Le résultat, c’est un logiciel en 3D « temps réel », gratuit, téléchargeable sur internet, dont les nombreuses extensions reflètent bien la qualité du produit

Peut-être qu’au départ, on ne pouvait voyager « que » dans le système solaire – ce qui en soit est une vraie prouesse déjà – mais il est bien entendu possible de voyager jusque dans les constellations connues et, même si nos connaissances sur elles sont pour le moment très limitées, jusqu’aux galaxies les plus lointaines !

Tout ceci se fait de manière assez naturelle, à la souris (un « pointe-et-clique-où-je-veux-aller » très intuitif) et à l’aide de quelques touches du clavier (J pour inverser le temps, K et L pour maitriser la vitesse du temps, etc.). On voyage à des vitesses hypra-luminiques, c’est hallucinant. Je fais le pari que vous serez un brin ému lors de votre première vision de notre Voie Lactée vu depuis une galaxie proche. Ensuite, libre à vous d’aller où bon vous semble : la base de données d’objets célestes par défaut est assez hallucinante.
Et si ça ne suffit pas, il suffira d’installer une extension…

Le logiciel est bien entendu parfaitement configurable.
Si votre machine vous le permet, optez directement pour une résolution haute et l’anti-aliasing, toutes options à fond, décrochage de machoire garanti ! Parmi les options graphiques intéressantes, il est possible d’afficher les dessins des constellations… Et c’est super instructif ! Vous remarquerez les différences entre l’hémisphère nord, si familière, et l’hémisphère sud, moins connue mais qui réserve quelques surprises.

Petit fait intéressant : toutes les constellations que l’on voit, forment en fait une « boule » tout autour de notre système solaire… et à l’échelle de l’univers, autant dire qu’on ne voit rien du tout de chez nous : juste un bout de notre Voie Lactée tout au plus !

Un autre truc marrant à faire, en voyageant de galaxie en galaxie au milieu de ce noir si particulier où il n’y a pas de matière ou le moindre astéroïde, c’est de se mettre au milieu de nulle part et d’augmenter la « luminosité » (la magnitude) de l’univers. Toutes les galaxies même très lointaines s’affichent alors. Vu la miriade que vous en verrez, considérant la taille gigantesque de l’univers, vous trouverez probablement la réponse à la question qui vous titille tous : « Sommes-nous seuls dans ce vaste univers ? ». Nul doute que cet étonnant logiciel vous apprendra des trucs… astronomiques…

Site officiel

Les sites de news en parlent, de même que la blogosphère : France Telecom a démarré des expérimentations grandeur nature de FTTH (Fiber To The Home) en Ile-de-France. FT annonce des débits (maximums) de 2,5Gb/s en descendant, et 1,2Gbs/s en montant, avec la télévision et le téléphone illimité (sous conditions), contre un coût mensuel de 70€ / mois.
Ces débits sont obtenus grâce à la technologie GPON : Gigabit Passive Optical Network.

Bien entendu, France Telecom se garde bien de préciser que ce débit n’est pas disponible par abonné (une centaine à ce jour), de telle sorte qu’un amalgame est apparu sur Internet : beaucoup d’annonces laissaient croire aux internautes que ce débit était fourni par abonné.
NDR : d’ailleurs soit dit en passant, aucun pc du commerce n’est capable de recevoir autant de données (que ce soit en terme d’interface réseau, ou de disque dur).

D’ailleurs, on trouve dans la FAQ :

Quel est le débit d’une connexion Internet sur la fibre Optique ?
Nous proposerons des débits très en rupture par rapport à l’ADSL. Ces débits devraient vite évoluer vers le débit permis par la fibre optique (jusqu’à 100 Mbits/s) dès que les freins liés aux équipements domestiques seront levés.

Pas très clair, n’est-ce pas ?

J’ajouterai que ce n’est pas le premier déploiement de FTTH sur le territoire français : je pense notamment à Pau et à Citefibre.

Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, l’IDATE avait publié un rapport suite à une consultation publique sur le très haut débit : vous le trouverez ici.
Ce rapport indique que 10 milliards d’euros seraient nécessaires pour couvrir les 40% de la population des zones urbaines en très haut débit, auxquels s’ajoutent 30 milliards d’euros pour couvrir les 60% de la population extra urbaine, soit un coût de 2000€ par abonné effectif.
Je me sens concerné tant personnellement, que professionnellement dans le cadre de l’ADEC, qui a été reliée en fibre (courant de l’été 2005) en zone rurale.

En cherchant quelques infos sur le sujet, je suis tombé sur le blog d’Alexandre et notamment sur cette présentation du FTTH que je trouve bien conçue (même si elle est sortie du contexte), et qui traite de cas concrets.

Et Free dans tout ça ?
Justement, Illiad vient d’annoncer par une heureuse coîncidence dans un communiqué de presse officiel du 26 juillet que leur débit passait à 28Mb/s en ADSL (ADSL2+) pour les dégroupés.
Bien sûr tout ceci reste du débit théorique ATM, et la qualité de la ligne jusqu’à votre Freebox (V4 ou V5) influera comme toujours énormément sur ce débit : donc à moins d’habiter dans le NRA, vous pourrez toujours râler…

Source : PCInpact, Clubic

Nb : il existe un wiki français sur le FTTH.

L’IGN voulant proposer un service similaire à Google Earth/Maps et Msn Virtual Earth, a sorti à grand renfort de publicité et d’annonces officielles son propre service : Géoportail.
Malheureusemnt, le jour de la sortie (et même plusieurs jours suivants la sortie) l’accès au site était très difficile, voire impossible (rappelle vaguement la mise à disposition des archives de l’INA) du fait de l’affluence des visiteurs. Le système compte 400 000 clichés avec une résolution de 50 cm.
Encore en cours de développement pour intégrer de nouvelles fonctionnalités au fur et à mesure, Géoportail propose néanmoins la totalité du territoire français aux internautes (y compris les DOM-TOM).

Voici respectivement une vue du Louvre, et d’une campagne avec Géoportail.
Cliquez sur les images pour les agrandir.
Voici les mêmes vues dans Google Earth.
Cliquez sur les images pour les agrandir.

Vous remarquerez que Géoportail est beaucoup moins précis dans les grandes villes que le service de Google (Google Earth/Maps), cependant les résolutions de Géoportail sont les mêmes sur tout le territoire : on peut donc beaucoup plus zoomer dans les campagnes.

J’apprécie également le moteur de recherche qui permet de retrouver n’importe quel village.