Surveillez vos serveurs Memcached

Après un court article d’introduction sur Memcached, je reviens sur son monitoring. :)

Pour rappel :

Memcached est un système de cache d’objets distribué et non répliqué. Il va stocker des objets en RAM, pour diminuer les temps de réponses des applications.

Chaque serveur Memcached démarre avec une certaine quantité de mémoire allouée. Comme le système est de type LRU (Least Recently Used), ce sont les données les plus anciennes qui seront supprimées une fois la limite de la mémoire atteinte. Et inversement, il n’est pas non plus judicieux d’allouer trop de RAM car la perte d’une instance Memcached entrainerait la perte des données stockées (si elle n’est pas protégée/répliquée).

Pour surveiller les serveurs Memcached, on peut jouer avec beaucoup d’outils / de scripts (templates Cacti, Nagios, etc.), mais il existe une solution dédiée au monitoring  et au debugging de Memcached : phpmemcacheadmin.

Logo phpmemcacheadmin

Se présentant sous la forme de quelques fichiers PHP à déposer sur un serveur Web, on peut y ajouter et monitorer autant de serveurs Memcached que l’on souhaite.

On y retrouvera un tableau de bord avec divers statistiques :

  • mémoire utilisée pour le cache,
  • nombre de requêtes,
  • nombre et taux de hits (données présentes en cache, environ 75% dans mon cas),
  • trafic réseau,
  • etc.

Consultation des statistiques de vos serveurs Memcached via le Dashboard de phpmemcacheadmin

Il est également possible de consulter des statistiques « live » par serveur surveillé.

Statistiques live de Memcached via phpmemcacheadmin

Consultation "live" des statistiques

Enfin, il est possible de consulter les valeurs stockées via la page « Execute commands on Servers », et d’interagir avec : insertion, suppression, flush des données, etc.

Exécution de commandes via phpmemcacheadmin

Exécution de commandes via phpmemcacheadmin

Très bon complément de votre système de monitoring global, phpmemcacheadmin permet une vue plus complète de vos serveurs Memcached, pour une installation simplissime.

Comment créer une clé USB bootable Linux en 4 clics ?

La plupart des distributions Linux sont disponibles dans une version bootable, c.a.d qu’il n’est pas nécessaire d’installer. Dans ce cas, le fonctionnement le plus courant est de graver la distribution sur un CD et de démarrer sur ce média.

Cependant, il est également possible de démarrer sur une clé USB, plus pratique à conserver et à emmener partout. Mais comment faire quand on n’est pas trop à l’aise avec tout ceci ? Heureusement, vous avez UNetbootin qui le fera à votre place !

Pour l’utiliser :

  • vous insérez une clé USB contenant suffisamment de mémoire dans votre PC,
  • vous exécutez UNetbootin,
  • vous choisissez la distribution que vous souhaitez, ainsi que la version,
  • vous sélectionnez « Type » sur « USB Drive »,
  • vous indiquez la lettre sous laquelle la clé USB a été reconnue (I: sur ma capture d’écran),
  • vous cliquez sur OK.

Attention : toutes les données existantes de la clé USB seront supprimées !

Comment créer une clé USB bootable Linux avec UNetbootin ?

UNetbootin va se connecter à Internet, télécharger la bonne distribution, et l’installer sur la clé USB.

Comment créer une clé USB bootable Linux avec UNetbootin ?Il est intéressant de noter que la liste des distributions disponibles est juste impressionnante ! Cela va d’Ubuntu (dans une dizaine de version différentes), en passant par Debian, OpenSuse, FreeBSD, Gentoo, Fedora, ou encore Mandriva.

Comment reconnaître le bruit d’un disque dur cassé ?

Il y a quelques années, il m’est arrivé de perdre un disque de 120 Go contenant essentiellement des photos . Avant de définitivement rendre l’âme, il faisait un bruit bizarre et je n’avais pas réalisé que c’était important.

DataCent, un laboratoire de récupération de données a publié une liste des sons que peuvent faire les disques durs quand ils ont un problème mécanique.

Une trentaine de sons sont disponibles pour les disques des marques suivantes : Western Digital, Seagate, Maxtor, Samsung, Hitachi/IBM, Toshiba, Fujitsu, et Quantum.

Baie de disques IBM : DS3400

Si votre disque dur fait des bruits bizarres et que vous pouvez toujours accéder à vos données, la première chose à faire est de sauvegarder immédiatement tout ce que vous pouvez.

Pour écouter les bruits, c’est par ici que ça se passe : Failing hard drive sounds.

A propos : un inconvénient des disques SSD est qu’il n’ont pas de mouvement mécanique, et donc ne font pas ce type de bruits.

 

Comment avoir plus d’espace gratuitement sur Dropbox

Je parlais de Dropbox, service de stockage en ligne très pratique et ultra simple d’utilisation lors d’un précédent article.

En dehors des 2 Go gratuits, il est possible d’avoir 640 gigaoctets mégaoctets supplémentaires via cette page : https://www.dropbox.com/free (uniquement accessible si vous êtes connecté).

Dropbox : obtenez de l'espace supplémentaire gratuitement

Quelques actions simples vous permettront d’avoir à chaque fois 128 mégaoctets supplémentaires :

  • suivre @dropbox sur Twitter,
  • connecter son compte Facebook,
  • etc.

Pour vous inscrire et profiter d’un compte de sauvegarde et de synchronisation de 2 Go gratuit, rien de plus facile : vous pouvez vous rendre sur la page d’inscription de Dropbox.

Dropbox, pour sauvegarder vos fichiers en ligne, dans le « cloud »

En dehors des sauvegardes que je réalise sur mon NAS, je voulais externaliser une partie de celles-ci : en effet, que faire si un cambrioleur vole votre PC et vos disques de sauvegardes qui sont dans le même appartement ?

C’est pourquoi j’avais commencé à tester une série d’outils de sauvegarde en ligne, dont Dropbox que j’ai fini par définitivement adopter.

Dropbox est un outil de sauvegarde, mais également de synchronisation multipostes. Son fonctionnement est simple…tellement simple qu’une fois installé, il est facile d’oublier son existence ! Il s’agit de désigner un répertoire (appelé « Dropbox Folder »), qui sera la racine de tous les fichiers et répertoires à synchroniser : tout ce qui est contenu dans ce répertoire (fichiers et sous-répertoires) sera automatiquement sauvegardé sur les serveurs de Dropbox.

De même, si vous avez plusieurs postes, vous pouvez installer Dropbox sur chaque poste : les données de votre compte Dropbox seront ainsi synchronisées entre vos postes.

En dehors de ce répertoire, un menu fait son apparition dans la barre des tâches, à coté de l’heure : il permet de mettre la synchronisation en pause, d’accéder aux préférences, ou encore d’ouvrir le répertoire « Dropbox Folder ».

Dropbox : menu

On peut se servir de Dropbox pour plusieurs raisons :

  • synchronisation de fichiers entre postes différents, avec possibilité de travailler hors ligne,
  • sauvegarde en ligne,
  • partage de fichiers,
  • etc.

Dans le répertoire synchronisé, des icônes d’état apparaissent à coté des fichiers et répertoires : elles permettent de savoir à tout moment si un fichier est synchronisé, en cours de synchronisation, ou en attente.

Dropbox : liste des fichiers synchronisés

Par ailleurs, une nouvelle entrée dans le menu contextuel (clic droit) apparaît sur les fichiers qui sont synchronisés : elle permet notamment de retrouver les anciennes versions de chaque fichier.

Dropbox : accès aux versions précédentes d'un fichier

Il est possible d’accéder à vos fichiers en ligne, sur le site de Dropbox, où il est également possible de restaurer des fichiers qui ont été effacés. Ceux-ci sont conservés 30 jours dans la version gratuite, et indéfiniment pour les abonnés au service.

Dropbox : accès aux fichiers en ligne

Un historique des modifications est également disponible : c’est bien pratique quand plusieurs personnes travaille avec le même compte.

Dropbox : historique des changements

Il est possible depuis la version 1.0 de partager des dossiers avec d’autres utilisateurs de Dropbox : il suffit d’indiquer le mail de leur compte.

Enfin, en ce qui concerne le prix : une version gratuite mais limitée à 2 Go est disponible, sinon il faut s’abonner au service. Cela vous en coutera :

  • pour un espace de stockage de 50 Go : 9,99$ par mois, ou 99$ par année,
  • pour un espace de stockage de 100 Go : 19,99$ par mois, ou 199$ par année.

Dropbox : liste des prix

Dropbox est disponible pour Windows, Mac OS, Linux, et même pour les mobiles (iPhone/iPad, Android, Blackberry). Si vous désirez en savoir plus, vous pouvez consulter la liste complète des fonctionnalités.

Après avoir testé beaucoup d’autres solutions, je suis rester convaincu par Dropbox : il me permet de sauvegarder mes documents importants, mais également de les synchroniser sur mes 3 postes.

Utiliser un disque SSD comme disque système

Nouvelle année, nouveau système : j’ai troqué un disque SATA contre un disque SSD. Il s’agit d’un OCZ Vertex 2 d’une capacité de 120 Go, où j’ai pu ()installé Windows 7 sur mon PC fixe.

Les disques SSD ont fait leur apparition il y a peu de temps mais se démocratisent de plus en plus, que ce soit pour les particuliers ou sur du stockage d’entreprise. Malgré les prix encore un peu dissuasifs, leur principal avantage est qu’ils offrent de bien meilleures performances, et ce à tout point de vue :

  • temps d’accès réduits : ~0,1 ms (millisecondes) contre plus de 10 ms pour un disque SATA,
  • bande passante : entre 200 et 250 Mo/s,
  • IOPS (I/O par seconde, cad le nombre d’opération par seconde possible) : plusieurs milliers, voire dizaine de milliers d’IOPS par disque !

Lors de leur apparition en 2007/2008, la technologie étant encore un peu balbutiante, et les disques n’arrivaient pas du tout à ce niveau de performance.

SSD signifie Solid State Drive, c’est-à-dire « disque à état solide » : ce nom provient du fait qu’ils sont constitués de mémoires à semi-conducteurs à l’état solide. En comparaison à un disque habituel :

  • le système de plateaux rotatifs et de son/ses bras de lecture ont disparu, au profit des puces mémoires : l’usure mécanique disparaît,
  • les disques SSD sont plus résistants aux chocs (toujours pour la même raison),
  • ils sont très silencieux (plus de pièces en mouvements) et dégagent très peu de chaleur.
Disque SSD OCZ Vertex 2 SATA II 3,5"

Disque SSD OCZ Vertex 2 SATA II 3,5"

Cependant, il n’y a pas que des avantages : en effet, les performances d’un SSD se dégradent fortement avec le temps. La commande TRIM est censé régler ce problème, mais ce n’est pas toujours le cas.

Par ailleurs, en comparaison à des disques « normaux » où les données sont inscrites électro-magnétiquement, les disques SSD peuvent perdre des données s’ils ne sont pas mis sous tension pendant quelques mois d’affilé (les premiers tests parlent de 3 mois).

Enfin, pourquoi continue-t-on à les appeler « disques« , alors qu’il n’y a plus aucun matériel rotatif à l’intérieur de ceux-ci ? :)