wOueb by Romain DECKER / Another IT Guy Blog

J’ai eu l’occasion d’avoir un iPad dans les mains pendant quelques semaines ; ça m’a permis d’en faire le tour et de tester un peu plus cette tablette. Déjà possesseur d’un iPhone, d’un PC portable, et d’un PC fixe, mes besoins informatiques sont plutôt satisfaits, donc je ne succomberai pas à la tentation !

Cependant, j’ai envie de revenir sur son utilisation dans cet article. J’avoue rester un peu perplexe devant l’engouement généré par l’iPad : c’est une nouveauté sans réellement l’être. Est-ce parce que c’est un produit Apple ? Peut-être…

Les essais précédents de tablettes ont fait quelques flops : technologie pas prête (mauvaise qualité d’écrans, problèmes d’autonomie, etc.), mais également car on a voulu transposer sur les tablettes un système d’exploitation qui existait déjà.

Dans le lot de points positifs et de nouveautés de l’iPad, on retrouve :

• une simplicité d’utilisation,
• mono-tâche,
• sa rapidité,
• la qualité de la finition,
• et enfin, la richesse de son écosystème : on ne compte plus les applications sur l’App Store (même si toutes ne sont pas valables).

Ci-dessous, l’application Mail tel quelle est disponible : très pratique pour consulter et classer ses mails, cela devient plus problématique lorsqu’il faut se lancer dans une tâche d’édition un peu plus longue.

L’ interface homme-machine prend toute sa mesure avec des applications comme Google Earth, où la navigation tactile n’est pas sans rappeler le film Minority Report. Suivant le mouvement des doigts, on peut se déplacer, orienter la carte, zoomer, changer l’angle (inclinaison), etc.

Nb : une interface homme-machine (IHM) définit l’ensemble des moyens et outils mis en œuvre pour qu’un humain puisse communiquer avec une machine.

Ci-dessous, une vue 3D du Val d’Hérémence (Suisse, Valais) avec au fond son barrage.

Là où j’ai vraiment apprécié son utilisation, c’était avec l’application Twitter. Rapide, simple, et bien pensée ergonomiquement, notamment au niveau des interactions (réponses, retweets) et des previews de pages.

Au final, l’iPad n’est pas si mal pour de la consultation : consultation de mails, des réseaux sociaux auxquels on est abonnés, des news, etc., mais pas pratique pour écrire des documents ou faire de longues réponses à des mails. Bien entendu, il existe une multitude de clavier (bluetooth ou non) qui permettent de combler ce manque, mais dans ce cas, autant utiliser un PC portable, non ?

Attendons la version 2, pour voir ce qu’elle nous réserve !

Nb : par contre, si quelqu’un veut m’en offrir un, je suis preneur…ou alors un objectif photo !

Il arrive quelquefois que l’on soit obligé de démarrer un PC avec une interface DOS pour effectuer quelques manipulations délicates. Or depuis l’abandon des disquettes 3,5″ (on se demande pourquoi), il est encore possible de faire ceci via un CD ou via un périphérique USB. Ce n’est pas forcément utile de cramer un CD pour une utilisation one-shot, alors qu’on reçoit des clés USB publicitaires régulièrement.

Se présentant sous la forme d’un simple exécutable de quelques mégaoctets, UNetbootin permet de créer une clé USB bootable DOS avec la distribution FreeDOS.

L’utilisation est simplissime :

• Téléchargez UNetbootin : l’application est disponible pour Windows et Linux !
• Branchez votre clé USB dans votre PC,
• Lancez l’exécutable,
• Sélectionnez la distribution « FreeDOS« ,
• Vérifiez que le « Drive » pointe bien vers la lettre sur laquelle a été reconnue votre clé USB,
• Bouton « OK » pour finir !

Et voilà le travail !

Regarder des vidéos en 3D sur son iPhone/iPod Touch/iPad, mais sans lunettes ? C’est possible avec i3DG Palm Top Theater, conçu par

Le principe est simple : la vidéo doit être divisée en 3 parties, et un accessoire composé de 3 miroirs obliques vient compléter votre écran. Il ne reste plus qu’à regarder la vidéo en tenant votre iPhone comme sur l’image ci-dessous.

Pour mieux comprendre le fonctionnement, voici le détail en coupe :

Pour les plus sceptiques, je vous conseille la vidéo, c’est relativement bluffant, l’effet 3D est vraiment là.

La technologie est là, reste à savoir si il peut y avoir une application possible dans la vie réelle ? En effet, c’est relativement contraignant : il faut que la vidéo (ou le jeu vidéo) soit conçue spécifiquement pour ce mode de visualisation.

Quelqu’un m’a forwardé ceci : un masque de snowboard avec puce GPS et affichage tête haute intégré, c’est juste le cadeau de Noël parfait pour moi !

Disponible en 2 versions (une à 499$ et une à 399$), ce masque intègre une puce GPS et un écran qui permet d’afficher toute une série d’informations :

• vitesse,
• chronomètre,
• altitude,
• distance parcourue,
• positionnement,
• température,
• etc.

Tout ceci tient dans 257 grammes, ce qui est relativement raisonnable ! Par ailleurs, en consultant les spécifications techniques, on peut voir que la batterie peut tenir 7h en fonctionnement (une journée moyenne de ski en France est de 4h) !

Une application PC et Mac OS est également disponible : elle permet d’exporter son parcours et son temps, ainsi que de les comparer à d’autres en ligne.

Trois boutons sont présents sur le coté droit du masque : ils permettent la navigation et le paramétrage dans les différents menus.

Je les testerais bien moi ! Justement je pars faire du snowboard en janvier et en février, avec ma nouvelle planche Salomon Ace Magnum 2010…

Pour voir les infos sur le masque, c’est par ici : Zeal Optics Transcend GPS Goggle.

Facebook est une vraie machine de guerre : on a pu voir récemment que c’était le site le plus visité au monde, et tout ça seulement après quelques années. Contrairement à d’autres « supergrands » (Google, Microsoft, Apple, Youtube, etc.) un certain nombre d’informations filtrent lors de conférences, et dans des documents officiels.

Je rappelle que pour écrire ces 2 articles, j’ai simplement visionné des vidéos de conférences pour compiler les informations. Vu la masse de détails obtenus, j’ai publié deux articles :

• le précédent, présentant les chiffres clés sur l’infrastructure de Facebook,
• celui-ci : comment Facebook gère quotidiennement son (immense) infrastructure ?

En extrapolant plusieurs données (graphiques d’évolution, chiffres passés, etc.) on estime entre 60 000 et 100 000 le nombre de serveurs de Facebook .

Facebook : évolution du nombre de serveurs

Cependant, ce chiffre ne tient pas compte de deux nouveaux datacenters actuellement en cours construction (Oregon et Caroline du Nord).

Facebook a depuis longtemps atteint une masse critique qui nécessite de voir sa copie en terme d’administration quotidienne.

Un des ingénieurs de Facebook a bien illustré le problème lors d’une conférence :

With Facebook users spending a collective 8 billion minutes on the site each day, serving 1.2 million photos each second, and managing more than 25 terabytes of data per day in logging data, we’re forced to think about servers and datacenters differently.

Nb : les chiffres sont de 2009, les actuels sont présents dans mon article précédent.

(suite…)

Le moteur de base de données MySQL est très largement utilisé dans le monde. Même si l’installation et le paramétrage par défaut de MySQL suffit amplement pour un site web ou un blog, il est nécessaire de l’optimiser dans le cadre d’une utilisation plus « corporate« .

Deux leviers majeurs sont disponibles :

• l’optimisation du serveur de base de données (ou de la ferme de serveurs),
• l’optimisation du code.

La commande « show status » (en CLI, ou via phpMyAdmin) offre un certain nombre d’informations sur le statut d’un serveur MySQL.

MySQL : résultat de la commande show status dans phpMyAdmin

Cependant, les informations rendues ne sont pas toujours exploitables facilement (ni rapidement) pour les personnes qui ne sont pas DBA.

C’est là que mysqlreport intervient : c’est un simple exécutable qui va vous permettre de synthétiser le statut d’un serveur MySQL. Il suffit de télécharger ce fichier (pas d’installation nécessaire), et de le lancer en lui renseignant les paramètres de connexion au serveur MySQL, pour qu’il vous exporte un résultat assez sympa !

Jugez plutôt :

Pour ceux qui voudrait plus détails sur les valeurs obtenues et savoir comment les interpréter (et les comprendre), je vous invite à lire ceci : The guide to understand mysqlreport.