Switcher d’un compte Google à un autre dans la même fenêtre

J’utilise depuis toujours Google Apps pour les mails de mon domaine woueb.net : or, il se trouve que Google a procédé à « quelques modifications », dont un changement d’infrastructure.

Depuis, il ne m’est plus possible de me connecter via la page que j’utilisais avant (http://mail.google.com/a/yourdomain.com), et je suis obligé de passer par l’authentification GMail. Mais comment être connecté à 2 comptes en même temps sur le même système ?

Google y a pensé en introduisant la possibilité d’activer la connexion multicompte. Celle-ci est désactivée par défaut, il faut aller l’activer dans vos paramètres personnels.

Compte Google : activation du multicompte

Paramètres de mon compte Google

Avant de pouvoir valider votre choix, vous devrez accepter un certain nombre de conditions.

Compte Google : activation du multicompte

Conditions pour l'activation de la connexion multicompte

Une fois l’option activée, vous pourrez changer de compte en cliquant sur votre mail présent en haut à droite (ici c’est en VO non sous-titrée chez moi).

Compte Google : switch d'un compte à un autre

Voilà, il ne reste plus qu’à passer d’un compte à l’autre. ;)

Compte Google : sélection du compte

Petit bémol : je préférais quand je pouvais distinguer mes mails dans 2 onglets différentes (un onglet GMail et un onglet Google Apps), je perds donc un peu en productivité.

Info trouvée sur Twitter, grâce à Plougy.

Découvrez ce que Facebook publie sur vous et vos amis

En dehors des applications qui essayent d’attirer le chaland avec des noms aguicheurs (type « Découvrez qui regarde vos photos »), il est possible d’interroger Facebook via une API (Facebook Graph API) pour voir ce qui est publié à propos de vous, ou de vos amis. Par exemple, vous pouvez utiliser Facebook API Browser, développé par Zestyping.

Renseignez votre identifiant pour voir ce que Facebook publie sur vous

Renseignez votre identifiant

On voit ensuite les informations globales disponibles sur le compte (prénom, nom, etc.), ainsi que des liens vers chaque partie : les activités, les amis, les photos, les groupes, etc.

Résultat de ce que publie Facebook sur vous

En cliquant sur chaque lien rouge, deux possibilités :

  • c’est vide (« empty »), ou indiqué que seuls les connectés et/ou les amis peuvent y accéder (voir capture d’écran ci-dessous) : ces informations sont donc protégées des personnes que vous n’avez pas autorisées,
  • des informations apparaissent et sont renseignées : cela veut dire que les informations de cette partie là sont disponibles pour n’importe qui sur Internet. Cela peut être les statuts, les photos, ou encore les posts par exemple.
Ici, on voit bien que seule les personnes autorisées peuvent voir mes amis

Ici, on voit bien que seule les personnes autorisées peuvent voir mes amis

Il existe une page aide pour vous aider à mieux gérer vos paramètres de confidentialité sur Facebook.

Nb : il existe la même application pour voir ce que Google Buzz publie sur vous.

Faites le ménage dans votre compte Twitter avec ManageFlitter

Si vous utilisez Twitter depuis le début comme moi, c’est surement le bordel dans votre compte…si si ! :)

Je sais plus où j’ai vu passer ceci (certainement Twitter), mais ManageFlitter permet une gestion facilitée de vos contacts :

  • Clean up and manage who you follow,
  • Find out who isn’t following you back,
  • Find out which inactive accounts you follow,
  • Easily search inside your Twitter stream.

Avec votre accord, l’application se connecte à votre Twitter, et télécharge les informations dont elle a besoin : c’est plutôt rapide !

Connexion de ManageFlitter à votre compte Twitter

Connexion de ManageFlitter à votre compte Twitter

Personnellement, j’utilise Twitter depuis 2007 et je suivais des comptes qui ne publiaient plus, ou qui étaient passés du coté obscur avaient totalement changé de type de publication.

Gestion de vos contacts Twitter avec ManageFlitter

Gestion de vos contacts Twitter avec ManageFlitter

Il existe une version pro qui vous coutera 12$/mois. Celle-ci vous permettra :

  • de mettre sur liste blanche les contacts de votre choix,
  • de voir les contacts qui vous ont « unfollow » avec les dates,
  • de rajouter rapidement quelqu’un qui vous répond,
  • etc.

Plus d’informations par ici.

Des milliers de playlists Spotify sur ShareMyPlaylists.com

Ça fait presque un an maintenant que j’utilise Spotify tous les jours : à la maison, au bureau, chez les clients, dans la voiture, j’ai toujours un peu de musique en fond pour travailler. Seulement, avec un tel rythme, difficile de toujours trouver soi-même des nouveautés à écouter.

Heureusement, vous pouvez trouver des playlists toutes prêtes et classées par thèmes sur : ShareMyPlaylists.com.

Spotify : trouvez des playlists sur ShareMyPlaylists

Spotify : trouvez des playlists sur ShareMyPlaylists

De même, si on utilise le système de contacts Spotify (basé sur Facebook), on a accès aux playlists qui sont publiées par vos amis.

Spotify : trouvez des playlists chez vos contacts

Spotify : trouvez des playlists chez vos contacts

D’ailleurs, si quelqu’un a quelques bonnes playlists/bon titres à me faire découvrir, je suis toujours preneur. :)

Comparez deux zones géographiques sur Google Maps avec MAPfrappe

MAPfrappe.com permet de comparer deux zone géographiques sur Google Maps. Une fois la référence définit (les frontières d’un pays par exemple), il est possible de la superposer n’importe où sur le planisphère.

Deux cartes sont présentées :

  • la carte de référence : elle permet de dessiner les contours de la surface à comparer (un pays, une région, une ville, etc.),
  • la carte de comparaison sur laquelle se superposera la surface que vous avez représentée sur la première carte.

Voilà le résultat pour la France par rapport aux USA.

Comparaison de la France par rapport aux Etats-Unis

Comparaison de la France par rapport aux Etats-Unis

Par contre, pour le tracé des points c’est assez long ! :)

Boostez les performances PHP avec APC

Dans la jungle des techniques d’optimisation d’un serveur web, si vous avez une application ou un site/blog en PHP5, il existe une solution relativement simple à mettre en place : APC (pour Alternative PHP Cache).

Disponible sous forme de package PECL (PHP Extension Community Library), APC fait parti de ce que l’on nomme les « accélérateurs PHP ». Il en existe plusieurs autres :

  • eAccelerator,
  • XCache,
  • Turk MMCache (plus maintenu),
  • etc.

Logo APCJ’ai choisi APC pour sa facilité d’installation, mais également pour sa future intégration dans PHP 5.4 (puisque la  version 6 est annulée jusqu’à nouvel ordre).

Son fonctionnement est simple : APC est un cache d’OPCode. Le code qui est lisible par un humain doit être transformé en code lisible par une machine : dans le cas de PHP, ceci est fait à la volée, pour chaque exécution de fichier. APC intercepte la phase de compilation du code, et la remplace par du code déjà généré précédemment, qui avait été mis en mémoire. On économise ainsi une étape, et donc du traitement.

Cette technique est surtout utile avec l’utilisation de frameworks : en effet, le contenu des fichiers ne change pas en phase de production, la version en mémoire est donc toujours la bonne.

Avant de l’installer, je fais un benchmark avec ApacheBench, ce qui me permettra de faire une comparaison une fois le cache activé. :)

PHP & Apache Benchmark sans APC

PHP & Apache Benchmark sans APC

Note : le test a été réalisé en local sur la page d’accueil d’un blog WordPress. Apache peut fournir ici 111 requêtes par serconde.

Installation d’APC

La dernière version stable au moment où j’écris cet article est la 3.1.6. Pour commencer, il faut installer les paquets « php-pear » et « php-devel » car PECL en a besoin. Une fois installés, il suffit d’y aller gaiement avec la commande « pecl install apc ».

Installation d'APC via PECL

Installation d'APC via PECL

Note : il se peut que l’installation pose une ou deux questions. Si vous ne savez pas, laissez les valeurs par défaut.

Configuration

Il reste à activer APC pour qu’il soit chargé au lancement d’Apache. Il est possible d’ajouter la ligne suivante dans le php.ini :

extension=apc.so

Pour ma part, j’ai l’habitude de dissocier chaque fonction : j’utilise un fichier apc.ini qui charge APC, et qui contient les paramètres de configuration. Il se trouve dans /etc/php.d/

extension=apc.so
apc.shm_segments= »1″
apc.shm_size= »128″
apc.stat= »0″
apc.filters= »wp-admin »

La première ligne permet de charger l’extension, puis je déclare un segment de 128 Mo de cache. Le paramètre apc.stat positionné sur false indique qu’il ne faut pas vérifier si le code PHP a changé. Si vous êtes en phase de maquette/pré-production, vous pouvez le mettre sur 1, de telle façon qu’APC ira chercher quels fichiers sont modifiés depuis la dernière exécution.

Enfin, apc.filters me permet d’exclure le répertoire wp-admin de mon blog pour la mise en cache. Les paramètres seront pris en compte au prochain redémarrage d’Apache.

C’est le moment de refaire un benchmark pour voir le résultat :

PHP & Apache benchmark avec APC activé

PHP & Apache benchmark avec APC activé

Ici, on peut noter une différence relativement importante : 6 fois plus de requêtes simultanées possibles sur le même serveur. Ne vous réjouissez pas trop vite, cela dépend de pas mal de facteurs ! :)

Interface d’administration

Il existe une interface web toute prête qui vous permettra de consulter les statistiques d’utilisation de votre/vos instance(s) APC. Il faut copier le fichier /usr/share/pear/apc.php dans un répertoire qui est publié par le serveur web. Voici le résultat :

Dashboard APC : statistiques et debug

Dashboard APC : statistiques et debug

Si vous voulez protéger l’accès à cette interface, il suffit d’éditer le fichier apc.php, et d’y modifier les identifiants par défaut :

APC : identifiants par défaut

Identifiants par défaut

A noter qu’il est tout à fait possible d’associer APC et Memcached sur le même serveur : les deux systèmes sont totalement différents et n’assurent pas les mêmes fonctionnalités.

La documentation du paramétrage d’APC se trouve sur la page : Runtime Configuration.