Où vous situez-vous dans la population mondiale actuelle ?

C’est ce mois ci que la population mondiale atteindra les 7 milliards d’individus. Le nombre de personnes sur Terre aurait doublé en 50 ans. C’est dans cet optique que la BBC nous propose un petit service, qui permet de nous positionner par rapport à toute la population.

En y entrant ma date de naissance, j’y apprends que quand je suis né, j’étais la 4 618 028 784 ème personne sur Terre  (bien sûr, ceci est un chiffre approximatif).

Où est-ce que je me situe dans la population mondiale ?

Où est-ce que je me situe dans la population mondiale ?

En précisant mon pays, je découvre qu’on est presque 63 millions (déjà ?).

Evolution de la population en France

Evolution de la population en France

Ensuite, je re-découvre que les femmes et les japonais ont plus de chances que moi au niveau de l’espérance de vie. :)

Espérance de vie par rapport au genre

Espérance de vie par rapport au genre

Pour finir, un récapitulatif sur mes informations, ainsi que quelques faits. Pendant la durée de consultation de cette page, 163 personnes seraient nées.

Récapitulatif de ma situation par rapport à la population mondiale

Récapitulatif de ma situation par rapport à la population mondiale

Une application plutôt plaisante, qui m’a fait découvrir quelques chiffres intéressants que je ne connaissais pas, où pour lesquels je n’étais plus à jour (j’avais appris à l’école qu’on était 6 milliards, mais c’était il y a longtemps). Elle soulève d’autres points qui font froid dans le dos : comment la planète fera pour subvenir aux besoins d’un nombre croissant de terriens ? L’ONU estime qu’en 2030, il faudrait 2 fois la Terre pour supporter la consommation de toute la population.

Sans un changement profond de mentalités, il y aura forcément un impact négatif au détriment des plus pauvres, ainsi qu’au détriment de la nature et des ressources naturelles.

Pour faire le test, rendez-vous sur le site de la BBC : What’s Your Number ?

Une infographie de vos propres statistiques Twitter avec TweetSheet

Parmi la multitude d’applications et de services liés à Twitter, TweetSheet permet de réaliser facilement et très rapidement (seulement deux clics) une petite infographie de votre compte Twitter.

Développé par la société Vizify, TweetSheet analyse vos 3200 derniers tweets, et vous affiche graphiquement votre activité, ainsi que les interactions les plus fortes avec votre compte ou vos tweets.

Infographie de votre compte Twitter avec Vizify

Infographie de votre compte Twitter avec Vizify

Dans la seconde partie, on retrouve les posts qui ont été le plus retweetés, ainsi que les followers qui ont le plus d’interactions avec vous.

Infographie de votre compte Twitter avec Vizify

Infographie de votre compte Twitter avec Vizify

Note : en ce qui concerne la partie « Geographic Impact », ça ne concerne que vos followers qui ont spécifiés une localisation aux USA dans leurs profils.

Même si c’est plaisant à voir, c’est sans grand intérêt à long terme : il y a d’autres moyens/outils qui permettent un meilleur suivi de vos interactions dans Twitter.

Pour ceux que ça intéresse : Tweetsheet.

Géolocalisation dans Google Maps, sans GPS ni puce GSM !

Ma semaine au VMworld se finissant, je ne voulais pas partir de Copenhague sans faire quelques photos. En planifiant mon itinéraire sur Google Maps hier soir, Firefox me demande si je souhaite partager ma localisation. Je valide machinalement (pas bien !), et là quelle surprise : Google Maps repère ma localisation à moins de 10 mètres près !

Certains se diront que c’est disponible depuis 2009 sur les mobiles : sauf que là, j’étais sur mon pc portable, connecté via câble, sans puce GPS, ni carte GSM.

WTF !?

Géolocalisation sur Google Maps, sans GPS ni puce GSM : avec HTML5

Géolocalisation de mon PC portable sur Google Maps : sans GPS ni puce GSM

Il est possible de repérer approximativement la localisation via l’adresse IP de connexion, mais ça reste relativement sommaire (un rayon de plusieurs centaines de mètres, voire plusieurs kilomètres).

J’ai eu l’explication sur Twitter. Sur la page « Using Location Sharing » de Chrome, on retrouve ce paragraphe :

[...] the browser will send local network information to Google Location Services to get an estimate of your location. The browser can then share your location with the requesting site. The local network information used by Google Location Services to estimate your location includes information about visible Wi-Fi access points, including their signal strength; information about your local router; your computer’s IP address. [...]

Google Chrome saves your location information, so that it can be retrieved easily. This information is periodically updated; the frequency of updates depends on changes to your local network information. [...]

En gros, Google maintient une base de données de toutes les connexions (j’imagine mobiles et fixes). Plutôt intelligent, même si la réalisation technique et le rendu dans un SIG doit être assez complexe ! Certains diront aussi que c’est un « flicage » de plus, et que les données pourraient être utilisées à mauvais escient…

Enfin, ce sont les nouvelles fonctionnalités d’HTML5 qui permettent l’intégration dans nos navigateurs. Sur HTML5 Demo, on peut trouver un exemple de code permettant de faire cette localisation.

Partager sa localisation sur Google Chrome (HTML5)

Partager sa localisation sur Google Chrome

 

Partager sa localisation sur Firefox (HTML5)

Partager sa localisation sur Firefox

J’ai testé la localisation dans 2 endroits différents, c’était très précis ! D’un autre coté, je pense que dans une capitale européenne, la base de données doit être assez complète. :)

Merci à ceux qui ont bien voulu me répondre sur Twitter : @jBleuzen, @raphael, @gamaniak, et @r_cambien !

Pourquoi les supports de stockage ne font (presque) jamais la taille annoncée ?

Comme tout le monde, vous vous êtes certainement posé la question de savoir pourquoi un élément de stockage (disque dur, clé USB, carte mémoire, etc.) ne fait jamais la taille annoncée ?

Vous achetez une clé USB de 4 Go, mais elle ne fait que 3,72 Go une fois connectée (et formattée) à votre PC…où est ce trou noir qui engloutit l’espace de stockage ? :)

Baie de disques IBM : DS3400

Illustration avec l’exemple ci-dessous : un vieux disque externe, vendu comme disque de 160 Go, n’annonce que 149 Go une fois formatté (sur Windows 7)…mais où ont disparu les 11 Go manquants ?

Différence entre le nombre de bits et le nombre de gigaoctets disponibles sur un disque durCette différence vient de la différence qui existe entre les préfixes binaires et les préfixes décimaux : mais bordel, kézako ?

Les capacités de mémoires d’ordinateurs sont calculées au moyen de puissances de 2 (du binaire). Par exemple : 1024 = 210. Cependant, les professionnels du secteur informatique (ces boulets dont je fais parti) ont jugé plus simple d’utiliser les préfixes SI en changeant légèrement leurs valeurs (par exemple, kilo = 1024 au lieu de 1000) : l’habitude est ensuite restée.

C’est la raison pour laquelle le besoin s’est fait sentir de créer les préfixes binaires. Bien qu’ils existent depuis 1998, les deux systèmes cohabitent actuellement, ce qui permet d’entretenir la confusion pour le grand public.
D’autant que les fabricants de stockage ont bien compris l’intérêt d’utiliser les préfixes SI (décimaux) : ils suivent ainsi la norme de 1998, mais leurs acheteurs qui ne la suivent pas croient acheter des disques de plus grandes capacités que ce qui est indiqué.

Dans le système numérique « normal », on utilise les préfixes (kilo, mega, giga, etc.) pour faciliter l’utilisation des multiples de 10 : ainsi, 100 000 000 (cent millions) peut être transposé à 100 mega.

Les préfixes binaires sont obtenus en prenant la première syllabe de chaque préfixe, et en suffixant « bi » (pour binaire). Cela donne :

  • kibi : symbole Ki (ordre de grandeur 103, valeur exacte 210) appelé par abus « kilo (k) »,
  • mébi : symbole Mi (ordre de grandeur 106, valeur exacte 220) appelé par abus « méga (M) »,
  • gibi : symbole Gi (ordre de grandeur 109, valeur exacte 230) appelé par abus « giga (G) »,
  • tébi : symbole Ti (ordre de grandeur 1012, valeur exacte 240) appelé par abus « téra (T) »,
  • etc.

Donc, on ne dit pas gigaoctet, mais gibioctet. :)

Voici un tableau récapitulatif des différences : en rouge, vous retrouvez le pourcentage de différence entre la représentation métrique et la représentation binaire. Pour 1 To, cette différence atteint 9%, soit tout de même 90 Go.

Tableaux des préfixes binaires et décimaux

Tableaux des préfixes binaires et décimaux

Démonstration : un fabricant va utiliser le système (préfixes décimaux) qui l’avantage le mieux, puisque le nombre obtenu sera le plus grand.

Cela représentera pour un disque de 160 Go :

  • en préfixes décimaux (utilisé par les fabricants) : 160 x 109,
  • en préfixes binaires : 149 x 230,

soit, une différence de 11 Go.

Attention : ceci n’est pas commun à tous les systèmes d’exploitation. Par exemple, Ubuntu utilise le système « officiel » (binaire, en puissance de 2), alors que Windows utilise (encore) le système décimal. Tout dépend donc de l’application et/ou du système d’exploitation.

Et pour le fun, quelques faits à propos du stockage :

  • A terabyte is equal to the number of human heartbeats on the Earth every 2.4 minutes. In seconds, a terabyte is equal to 32,000 years. A terabyte of paper stacked would be 66,000 miles high. If a terabyte of pencils were placed side by side, they would stretch 4.5 million miles. One terabyte is equal to 16 days of continuously running DVD movies or 8,000 times more data than the human brain retains in a lifetime.
  • To store a gigabyte’s worth of data just 20 years ago required a refrigerator-sized machine weighing 500 pounds. Today, that same gigabyte’s worth of data resides comfortably on a disk smaller than a coin.
  • IBM is helping the European Organization for Nuclear Research to create a data file system to handle up to a petabyte (a million gigabytes) of data, which is the equivalent to the information stored in 20 million four-drawer filing cabinets or 500 million floppy disks or 1.5 million CD-ROMs.

Sources :

Course à la mise à jour chez Firefox et problématiques d’entreprises

Logo FirefoxAlors que la version 7 de Firefox est sortie hier, beaucoup de personnes s’étonnent de la fréquence effrénée des mises à jours depuis le début de l’année. Avant, nous avions droit à une version majeure tous les ans. Le rythme est beaucoup plus soutenue mais la quantité de nouveautés par version diminue. C’est le Rapid Release Process qui a été introduit au courant de l’année : une nouvelle version toutes les 6 semaines environ.

Du coup, je me pose une question : quid des entreprises qui veulent déployer Firefox ?

Google n’est pas en reste : après quelques vérifications sur Wikipedia, il semblerait que Chrome en soit à la version 13 (en moins de 3 ans).

La course aux navigateurs existe encore, mais les rôles ne sont plus les mêmes qu’il y a 5 ans. Pour le mois d’août 2011, les parts de marchés suivantes ont été annoncées :

  • 41,89% pour Internet Explorer (en baisse),
  • 27,49% pour Firefox (stationnaire),
  • 23,16% pour Chrome (en hausse),
  • 5,19% pour Safari (stationnaire),
  • 1,67% pour Opera (stationnaire).
Parts de marché des navigateurs web en août 2011

Parts de marché des navigateurs web en août 2011 | Source.

J’utilise exclusivement Firefox depuis 2005 : j’avais expliqué mon choix dans un article datant d’avril 2005 (un des plus vieux du blog).

Jugez un peu de la fréquence de mise à jour de mon navigateur préféré :

Dates de sorties des différentes versions de Firefox

Dates de sorties des différentes versions de Firefox

Revenons à nos entreprises:)

À chaque sortie de version, la précédente n’est plus supportée : les entreprises seraient tenues de se mettre à jour beaucoup plus rapidement, mais ce n’est pas toujours possible.

Pour les PME, pas de soucis : en général, il n’y a pas vraiment de systèmes de déploiement ni de validation des applications. Mais pour les autres ? De plus en plus d’applications métiers (je le vois dans les banques) sont disponibles sur une base « web » : les process de validation durent longtemps (surtout s’ils suivent des procédures ITIL), souvent plusieurs mois. Que se passe-t-il alors avec un Rapid Release Process ? Il n’est plus possible de tester assez rapidement…

Après quelques recherches, j’ai retrouvé des « remarques » (pour ne pas dire des plaintes) de responsables chez des grands comptes (EDF, IBM, etc.), par ici ou notamment.

Un exemple pour IBM (source):

I have 500,000 corporate users on Firefox 3.6. We just completing a test cycle of Firefox 4 on many thousands of internal business web applications. Many hundreds of application owners and their test teams have participated. We gave them several months to ready themselves. [...] I’m now in the terrible position of choosing to deploy a Firefox 4 release with potentially unpatched vulnerabilities, reset the test cycle for thousands of internal apps to validate Firefox 5 or stay on a patched Firefox 3.6.x. By the time I validate Firefox 5, what guarantee would I have that Firefox 5 won’t go EOL when Firefox 6 is released?

Suite à toutes ces réactions, Mozilla a annoncé la création du Mozilla Entreprise User Working Group qui doit plancher sur les problématiques de l’utilisation en entreprise.

La réflexion a déjà avancée : une proposition de version nommée Extended Support Release a été faite par le Mozilla Entreprise User Working Group. Cette version, plutôt destinée aux entreprises, et dont le support devrait être porté à 42 semaines (soit 12 cycles) sera introduite à partir de Firefox 8 ou 9.

Firefox Extended Support Release (ESR) : fréquence des sorties

Firefox Extended Support Release (ESR) : fréquence des sorties

Je suis conscient que mon avis importe peu, mais je pense que cette histoire de Rapid Release Process n’est pas une bonne idée…ou alors les releases sont trop rapprochées dans le temps. Je n’ai pas envi de me demander si toutes mes extensions fonctionneront encore le mois prochain !

Même avec une version Extended Support Release où le support est porté à 42 semaines, les entreprises seraient tentés de ne pas/plus l’utiliser. Point important : il ne faut pas oublier que les utilisateurs sont conditionnés par leurs environnements de travail sur lequel ils passent la majeure partie du temps de leur journée. Si M. Machin utilise Firefox en journée, il sera plus tenté de l’installer chez lui par réflexe/habitude. Si Firefox est mis de coté dans les entreprises, un phénomène de glissement s’opérera vers les particuliers.

Tweeki, un client Twitter pour Windows 7 assez sympa

Dans ma quête du client Twitter parfait, j’utilise depuis quelques jours Tweeki, un client pour Windows 7. Basé sur Pokki (un framework qui permet d’afficher des mini-applications en HTML5 à partir de la taskbar de Windows 7), Tweeki propose un look and feel intéressant et une utilisation assez aisée. Pas besoin d’avoir des connaissances avancées pour l’utiliser, ni de se demander à quoi servent tous les boutons.

Installation de Tweeki, un chouette client Twitter

Installation de Tweeki

Le look de la fenêtre est assez chouette, mais la fenêtre est un peu petite (et il n’est malheureusement pas possible de la redimensionner).

Tweeki, client Twitter pour Windows 7

Tweeki, client Twitter pour Windows 7

Points négatifs :

  • disponible uniquement pour Windows 7,
  • pas de mise à jour automatique de la timeline (il faut cliquer sur un bouton),
  • pas de possibilité de personnalisation de la fenêtre (taille, etc.),
  • pas de possibilité d’arrêter le client, il est toujours démarré,
  • pas de regroupement des tweets par conversation.

Bref, pour l’instant je l’utilise un peu sur un de mes PC, mais je ne sais pas si je vais le garder long terme… :)

Nb : vous pouvez toujours essayer Pokki, il y a pas mal d’autres applications (Gmail, Grooveshark, Facebook, etc.).