En vrac #65

Revue de presse hebdomadaire par Romain DECKERAu départ prévue pour stocker des liens que je jugeais intéressants, la revue de presse hebdomadaire me permet de partager mes découvertes avec vous. Pour cette 65ème édition : des petits CMS pour des projets simples, un script de backup FTP pour votre WordPress, des photos prises à partir de cerf-volants, quelques différences entre Windows et Linux, et une application qui vous permet de retrouver les vidéos Youtube tournées près de chez vous.

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Comment déclarer l’éditeur HTML par défaut sur WordPress ?

Vous utilisez WordPress comme moi, et vous souhaitez que l’éditeur par défaut soit l’éditeur HTML sans pour autant désactiver complètement l’éditeur visuel ?

Je me posais la question ce matin, et je l’ai posé sur Twitter. Mais d’ailleurs, pourquoi privilégier l’éditeur HTML ?

WordPress est une bonne plateforme de blogging, mais l’éditeur visuel a plutôt (une sale) tendance à modifier/supprimer des balises HTML dans vos articles (javascript, flash, etc.). Dans certains cas, on a parfois besoin de maîtriser le code, et avec l’éditeur visuel ce n’est pas gagné !

Choix de l'éditeur de texte sur wordpress : visuel ou htmlSolution 1 : il est possible de désactiver complètement l’éditeur visuel dans les paramètres de son compte utilisateur :

Désactivation de l'éditeur visuel sur WordPress

Solution 2 : vous trouverez également plusieurs plugin dans le plugin directory de wordpress.org qui remplissent la tâche demandée.

Solution 3 : comme rien ne me convenait, j’ai un peu plus cherché sur Google, et j’ai découvert qu’on pouvait déclarer l’éditeur HTML en rajoutant la ligne suivante dans le fichier functions.php de votre thème.

add_filter('wp_default_editor', create_function('', 'return "html";'));

Ce résultat me convient tout à fait !

NB : le seul petit défaut est que quand on sauvegarde un article alors qu’on était en train d’utiliser l’éditeur visuel, on repasse sur l’éditeur HTML.

Un plugin WordPress de vérification automatique pour les Google Webmaster Tools

Pour ceux qui hébergent eux-mêmes leur blog WordPress et qui utilisent Google Webmaster Tools, j’ai un bonne nouvelle : Google vient de sortir une extension (officielle) qui s’occupe de l’authentification de votre blog auprès de ce service.

Voici les étapes à suivre après l’installation de ce plugin :

  • On active l’extension,
  • On va dans les paramètres de l’extension (pour un blog en français, ça se passe dans Réglages > Google Verification), voir ci-dessous,
  • On lance la vérification avec « Start Verification »,
  • On valide la permission avec « Grant Access »,
  • Et voilà ! :)

Google Site Verification plugin pour WordPress

Ci-dessous, la requête d’autorisation pour l’associer à un compte.

    Requête de vérification pour le plugin WordPress Google Site Verification

Requête de vérification pour le plugin WordPress Google Site Verification

Enfin, votre blog est vérifié.

Vérification validée pour le plugin WordPress Google Site Verification

Il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur votre compte Google Webmaster Tools.

Dashboard de Google Webmaster Tools

Dashboard de Google Webmaster Tools

Vous pouvez télécharger cette extension sur la page dédié : Google Site Verification plugin.

Attention, au niveau des pré-requis :

  • WordPress 3.0 ou plus,
  • PHP 5.2.0 (et plus),
  • les extensions PHP JSON et CURL,
  • vous devez héberger vous-même votre WordPress (le plugin ne fonctionne pas sur un compte WordPress.com).

Source : j’ai trouvé l’info sur le blog de Google Webmaster Central Blog.

En vrac #61

Revue de presse hebdomadaire par Romain DECKERAu départ prévue pour stocker des liens que je jugeais intéressants, la revue de presse hebdomadaire me permet de partager mes découvertes avec vous. Pour cette 61ème édition : des conseils pour améliorer la visibilité de votre site sur Google, le top 25 des hôtels les plus insolites dans le monde, un générateur de lettre de résiliation Internet, et une explication visuelle sur les jointures SQL.

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Optimisez les performances de votre site avec Memcached

Parmi toutes les optimisations possibles pour un blog, un site ou une application, on retrouve Memcached qui se positionne comme un système de cache d’objets distribué et non répliqué. Initialement développé par Danga pour Livejournal, c’est un outil open source qui est maintenant utilisé par de nombreux sites (Facebook, Youtube, mon blog, Flickr, etc.)

J’utilise Memcached sur le serveur de mon blog depuis quelques mois, et la différence avec/sans est assez flagrante.

Memcached : système de mise en cache d'objets

Logo MemcachedPour comprendre son utilité, je rappelle simplement que les temps d’accès à la mémoire vive d’un serveur sont nettement supérieurs à ceux d’un disque (nanosecondes VS millisecondes, cad un ratio compris entre 10 000 et 100 000).

C’est là que Memcached intervient. Il va créer des tableaux de données en RAM : cela va contribuer à réduire le nombre de fois qu’une même donnée stockée sur un périphérique de stockage mécanique est lue.

La principale chose à comprendre avec Memcached est qu’il s’agit d’un système d’usage général, et que les applications doivent être « conscientes » de sa présence. Ce n’est pas quelque chose de magique, qu’il suffit d’installer pour multiplier les performances par 10. Il faudra a minima installer un plugin si vous utilisez un CMS, voire repasser dans une partie du code.

Sous forme d’architecture client-serveur, Memcached se présente comme un démon qui écoute par défaut sur le port 11211. Le système créé des tableaux dont les clés de 250 octets pointent vers des valeurs qui peuvent avoir jusqu’à 1 Mo (mégaoctet). Si la quantité de mémoire allouée est pleine, les clés les plus anciennes sont supprimées (méthode Least Recently Used). Comme les données sont stockées en RAM, elles seront perdues si le serveur redémarre.

Il est possibles d’utiliser plusieurs instances Memcached. Par exemple, une application ABC peut mettre des données en cache sur 3 serveurs différents :

  • memcached1.monappli.com
  • memcached2.monappli.com
  • memcached3.monappli.com

Chaque serveur sera autonome et ne communiquera pas avec ses voisins.

Architecture Memcached : isolation des serveurs

Il est possible de répliquer des instances Memcached, mais ceci est une autre histoire ! :)

Un grand nombre de librairies clientes pour accéder à Memcached sont disponibles : C/C++, PHP, Java, Windows/.Net, Ruby, Perl, etc.

Performances : avec / sans Memcached sur un WordPress

Pour vérifier le gain de performances, j’ai utilisé un serveur de test, avec une installation de WordPress vierge. J’ai fait un test de charge avec ApacheBench, avec et sans Memcached activé.

Benchmark :

  • WordPress sans Memcached : 8,75 requêtes / secondes,
  • WordPress avec Memcached : 150 requêtes / secondes.

Nb : il s’agit d’une installation d’Apache2 avec un paramétrage par défaut sur une CentOS 5.5 32 bits, 1 vCPU 2 Ghz, 512 Mo de Ram.

En conclusion, Memcached est un élément non négligeable qu’il est bon d’intégrer dans la conception d’une application. Cependant, comme c’est une couche d’intégration supplémentaire, il faut faire en sorte que l’application soit consciente que système existe.

Je reviendrais plus tard sur l’installation de Memcached…

Modification en masse des articles de WordPress

Récemment, suite au changement de thème sur le blog, j’ai revu :

  • mes tags,
  • mes catégories,
  • mes articles.

Complètement par hasard, sur la page de mise à jour des articles, j’ai vu qu’il était possible de sélectionner plusieurs articles, et de les modifier en masse : je ne connaissais pas ce système, mais c’est plutôt bien conçu ! :)

Modification de masse des articles sur WordPress

Un seul regret : ne pas pouvoir modifier l’image « à la une » pour un groupe d’articles via ce moyen.